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changement climatique - Page 15

  • J-30 avant l’arrivée du Tour Alternatiba !

     

    Parti le 05 juin de Bayonne, le Tour Alternatiba après plus de 4000km n’est plus qu’à un mois de son arrivée, le 26 septembre à Paris. Ces drôles de vélos 3 et 4 places, symboles de la transition écologique et de la solidarité, parcourent ainsi les routes de France et d’Europe pour mettre en lumière les solutions concrètes et locales permettant de faire face au défi climatique.

    Par des centaines de conférences publiques, manifestations en vélo, rencontres avec des associations et élus locaux etc., le Tour Alternatiba porte le message de l’urgence à agir contre le changement climatique auprès de dizaines de milliers de citoyens.
    Et c’est donc dans la capitale devant accueillir la COP21 début décembre, que l’arrivée finale du Tour Alternatiba aura lieu le samedi 26 septembre.

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  • Alternatiba interdit dans la seconde ville de France ? Face à l’urgence climatique, on lâche rien !

    Communiqué de presse de la Coordination européenne des Alternatiba
    Vendredi 19 juin 2015

    En pleine année de la COP21, le maire de la seconde ville de France, Marseille, interdit dans sa commune la tenue d’Alternatiba, rassemblement de promotion des alternatives au changement climatique, et le passage du Tour Alternatiba, parcourant 5 600 km pour sensibiliser les populations à l’urgence climatique.
    La Coordination européenne des Alternatiba a décidé de maintenir ces deux manifestations, et lance un appel solennel à y participer de manière massive, déterminée et 100 % non-violente.

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  • Changement climatique :de la protestation à l’alternative

    Editorial de Rouge et Vert n° 378

    Le rapport sur l’évolution du climat présenté par le GIEC le 13 avril illustre la faillite complète de la lutte contre le changement climatique à l’échelle mondiale au cours de la décennie 2000.

     

    La hausse des émissions de CO2 liées à l’usage des énergies fossiles est passée de 2,5 % durant la décennie 1990 à 6,8 % durant la décennie 2000. Ce phénomène est en partie lié au recours massif au florian-roulies-copenhague-dessin.jpgcharbon, notamment en Chine, mais renvoie plus globalement à la mutation du système capitaliste. La tentation perdure, au nom du "développement économique" de nier ou de relativiser les conséquences des émissions massives de gaz a effet de serre, les risques du nucléaire, l’artificialisation ou la stérilisation des sols, le gaspillage des ressources naturelles, la régression de la biodiversité. Le GIEC indique pourtant de longue date que les phénomènes liés au changement climatique déstabiliseront les systèmes agricoles, principalement au détriment des peuples les plus pauvres.

    L’absence, en règle générale, de luttes collectives autour du changement climatique ne doit pas conduire à en relativiser l’importance. Enjeu écologique en ce qu’il constitue une menace pour les conditions de vie de l’Humanité, enjeu social en ce qu’il menace d’abord les pauvres de la Planète. Les tenants du capitalisme vert tentent de faire croire que l’efficacité énergétique peut compenser l’augmentation rapide du volume de la production : il n’en sera rien.

    C’est une vision alternative qui s’impose, réduction forte des flux de matières et relocalisation desasterix_serre.gif activités, suppression des productions inutiles ou nuisibles, reconversion de l’économie avec l’intervention des salariéEs, usagerEs, consommateurs/trices, réduction de la surconsommation compensée par l’extension des sphères de gratuité pour les biens et services essentiels (santé, éducation,…), réduction forte du temps de travail, agriculture paysanne…

    Cette alternative au capitalisme et au productivisme se heurtera à la résistance acharnée des oligarchies économiques et politiques en ce qu’elle remet à la fois en cause l’exploitation et la marchandisation. Elle passe par une bataille idéologique de longue haleine pour que la qualité de vie soit perçue comme l’enjeu décisif plutôt que l’expansion ininterrompue du champ de la consommation. Le débat au sein des gauches de transformation comme au sein des classes populaires est indispensable, d’autant plus difficile que les politiques de régressions sociale se développent, et conduisent à centrer les mobilisations sur le simple refus de l’"austérité".

    Penser la sortie du système nécessite, sans aucun doute, de poser la question d’une nouvelle répartition quantitative des richesses, mais, avant tout, de remettre en cause les finalités du travail et de la production. La gauche alternative doit, de ce double point de vue, assumer son rôle à la charnière d’une écologie radicale et d’un projet anticapitaliste et autogestionnaire.

  • Rencontre-débat autour d'un film

     Sortir du Nucléaire 08

     présente

     “UN CLIMAT D'ESPOIR ”

     un film de Scott Ludlam et José Garcia

     

    Le dérèglement climatique est à présent reconnu comme un problème écologique majeur par la Sortir-du-nucleaire.jpgmajorité des scientifiques et des décideurs politiques. Mais l'industrie nucléaire mondiale tente d'accréditer le nucléaire comme une solution à cette crise climatique, quitte à prendre de sérieuses libertés avec les faits.

     

     

     

    Samedi 5 Avril à 17 h 30

     salle Guy Canon, Quartier Manchester

     à Charleville-Mézières

      A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

     Entrée libre.

     Un pot sera offert à l'issue de la soirée.

    sortirdunucleaire08@orange.fr

     

    climat-espoir-g.jpg

     

     

  • Les ONG et mouvements sociaux quittent les négociations de Varsovie

    La convention des Nations Unies sur le changement climatique se déroule actuellement à Varsovie et aucune décision significative ne semble devoir être prise à son issue.

    Il y a pourtant urgence à prendre des mesures pour limiter les conséquences du changement climatiques, car les processus en cause ne peuvent être stoppés rapidement (il faudrait pour cela clima.jpgremettre en cause du jour au lendemain toute la politique énergétique mondiale, ce qui est impossible à très court terme). Quand on sait que des décisions prises aujourd'hui n'auront un impact que dans plusieurs années voire plusieurs décennies, il est choquant de voir la passivité des grands pays, les "riches" accusant les "pauvres" et vice-versa.

    Devant ce constat les ONG et mouvements sociaux représentés à Varsovie ont pris la décision inédite jusque là de quitter la conférence. Voici leur communiqué :

    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.

    La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.

    Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.

    Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure

    GP0P31_press-588x400.jpg



    Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.

    Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.

    Organisations et mouvements sociaux s’associant à cette déclaration :

        ActionAid
        Aksyon Klima Pilipinas
        Amis de la Terre (Europe)
        Confédération syndicale internationale
        Construyendo Puentes (Amérique latine)
        Greenpeace
        Ibon International
        LDC Watch
        Oxfam International
        Pan African Climate Justice Alliance
        Peoples’ Movement on Climate Change (Philippines)
        Plataforma boliviana frente al cambio climático
        WWF

     

    Organisations et mouvements sociaux s’associant à cette déclaration :

    • ActionAid
    • Aksyon Klima Pilipinas
    • Amis de la Terre (Europe)
    • Confédération syndicale internationale
    • Construyendo Puentes (Amérique latine)
    • Greenpeace
    • Ibon International
    • LDC Watch
    • Oxfam International
    • Pan African Climate Justice Alliance
    • Peoples’ Movement on Climate Change (Philippines)
    • Plataforma boliviana frente al cambio climático
    • WWF
    - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.knM728Zg.dpuf

    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.

    La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.

    Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.

    Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure

    Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.

    Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.

    - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf

    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.

    La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.

    Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.

    Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure

    Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.

    Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.

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    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
    la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
    Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
    Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
  • Changement climatique : des alternatives existent

    Communiqué des Alternatifs

    « Ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique ! » Alternatiba, Bayonne dimanche 6 octobre.

    Le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, rend son 5ème rapport ce 27 septembre 2013, pour faire le point sur l’état du changement climatique en cours.

     Le dimanche 6 octobre, une journée de mobilisation citoyenne ambitieuse et originale est organisée à Bayonne : Alternatiba, un véritable Village des alternatives, individuelles, collectives, territoriales et systémiques au changement climatique et à la crise énergétique. Des milliers de personnes y sont attendues.

     Son objectif est de :

    - diffuser le message de l’urgence climatique, sensibiliser le grand public et les élus à la nécessité de baisser rapidement et radicalement nos émissions de gaz à effet de serre, interpeller sur les conséquences dramatiques de l’absence d’accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le climat ;

    - combattre l’effet possible de sidération, le sentiment d’impuissance et donc la démobilisation que peuvent provoquer la gravité et l’importance du défi climatique, en montrant que les solutions existent et qu’elles sont à notre portée, créatrices d’emploi, porteuses d’un monde plus humain, convivial et solidaire ;

    - appeler à mettre en route sans plus attendre la transition sociale, énergétique et écologique nécessaire pour éviter le dérèglement profond et irréversible des mécanismes du climat.

     Loin des fausses solutions - injustes, dangereuses et inefficaces - prônées par certains (géo-ingénierie, OGM, agro-carburants, marchés carbone, mécanismes de compensation, nucléaire etc.), des milliers d’alternatives aux causes du changement climatique sont en effet mises en pratique tous les jours par des millions d’individus, d’organisations, de collectivités locales dans les domaines les plus divers.

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     Agriculture paysanne, consommation responsable, circuits-courts, relocalisation de l’économie, partage du travail et des richesses, reconversion sociale et écologique de la production, finance éthique, défense des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts, pêche durable, souveraineté alimentaire, solidarité et partage, réparation et recyclage, réduction des déchets, transports doux et mobilité soutenable, éco-rénovation, lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, aménagement du territoire soutenable, démarches de préservation du foncier agricole, défense de la biodiversité, sobriété et efficience énergétique, énergies renouvelables, plans virage énergie climat, villes en transition, sensibilisation à l’environnement, etc. : les alternatives existent, elles ne demandent qu’à être renforcées, développées, multipliées !

     Nous pouvons ainsi continuer à changer concrètement les choses chacun-e à notre niveau, et également renforcer la dynamique, la prise de conscience, le rapport de force permettant d’avancer vers les bonnes prises de décisions tant au niveau local qu’au niveau global.

    C’est pourquoi nous serons présents, et nous appelons à nous rejoindre à Alternatiba le dimanche 6 octobre